Le premier role d'une croix, est de christianiser un lieu, les carrefours font l'objet d'une attention particulière. La croisée des chemins est symbolique et souvent les carrefours font peur, la croix fait donc office de talisman. Elle avait un role plus banal, comme d'indicateur : sous la neige, la croix continue d'indiquer la position.
  Un certain nombre de croix de chemin, sont aussi appelé chemin des morts, ou chemin de la messe, le convoi funéraire s'arrètait à toutes les croix, ou ce trouvait souvent un reposoir, ou pierre des morts et l'on récitait quelques prières.

  Presque toutes les croix de Glénic furent brisées pendant la révolution par les MM BEAUFILS, seigneurs de Peyzat.
 Celle du village de Villelot échappa parce qu'on eut la précaution de la mettre dans la pêcherie qui en est voisine. Celle de Villemôme fut cachée dans la terre. Seule celle de Peyzat resta debout grace à la protection d'un habitant de Peyzat, véritable hercule qui menaça de mort les BEAUFILS s'ils la touchaient.
 Cette famille BEAUFILS qui possedait la propriété de Peyzat, à l'exclusion des deux familles: ROBERT et VILLARD, est depuis 1888 complètement anéanti. Après la révolution, ruinée, elle vendit ses biens à Peyzat, qui se composent du chateau, réserve et deux domaines. Le dernier BEAUFILS était prêtre, son originalité ne lui permit pas de faire longtemps de ministère, il habitait un petit chateau dans la paroisse des Mars, canton d'Auzance.


              
   LES CROIX DE GLENIC

     La croix de Peyzat

                          


  Implantée à l'entrée du village, la croix originelle daterait de la fin du 16 èm siècle et aurait été refaite au 19 èm siècle. Le fut chanfreiné, le socle et le pédestral sont en granite, le croisillon tréflé est en calcaire. Il est sculpté d'un christ aux bras levés sur une face et, au revers, d'une vierge à l'enfant.
 Cette représentation apparait aussi sur le fut. Les inscriptions sur la traverse sont très érodées " BOURDIER " serait le nom du donateur. Presque toute les croix de la paroisse de Glénic, ont été brisées par les BEAUFILS, seigneur de Peyzat. Celle de Peyzat a été sauvegardée grace à un habitant qui les menaça de mort.
 l'Ensemble mesure 3,70 mètres.


  
  La croix du carrefour de Villegondry, Villely

                                 

  Située sur le carrefour de Villegondry et Villely, la croix a un fut chanfreiné sur un socle enterré, le tout en granite avec un croix en fer forgé, représentant la flamme sur ses extrémité.
 Sur le registre paroissial de Glénic ont peut lire " Le 29 mai 1889 a été bénit sur le parcours de la procession des rogations, la croix de Villely Villegondry, sur le chemin de Mondoueix." Cette croix a été relevée près d'un siècle après la destruction de la croix en pierre qui y était.


  
    La croix de Vaumoins

                   

   Implantée à l'entrée du village de Vaumoins, la croix avec son fut et son croisillon est chanfreiné, reposée sur un piedestal, le tout en granite, il est  sculpté la date 1868.


      La croix de Villejavat

         
            

   Située au carrefour de Villejavat et Villeput, la croix en granite chanfreiné de son fut au croisillon est reposée sur un socle hexagonal. Devant la croix un piedestal en granite servant de reposoir.


      La croix de Villemome
 
              
        

   Implantée à l'entrée du village de Villemome, le fut et le croisillon est chanfreiné, elle est reposée sur une boule de granite servant de socle. Il est sculpté d'une vierge aux bras levés. Les inscriptions sur le bas du fut sont un peu érodées:
  M
ME
MI
CH
AM
BH
 l'Ensemble mesure 2,19 mètres
Pendant la révolution, cette croix a été cachée dans la terre pour etre sauvegardée de la destruction des seigneurs Beaufils de Peyzat.

       La croix de Glénic, Villely


                             
         

   Située à 350 mètres après le cimetière de Glénic, en direction de Villegondry, Villely. Petite croix en granite, cassée et recollée au mortier, avec une date très érodée "1714" serait peut etre la date. Hauteur total 1,16 mètres.


      
  La croix de carrefour du Bourg et de Chalembert

       

                  
     

  Petite croix de 53 cm, sur un socle béton de 25 cm, située à l'épingle qui monte au bourg de Glénic et du carrefour de Chalembert, les Ecures. Croix chanfreiné en granite, gravé de la date 1791. Manque son socle d'origine.


          Croix du pont de Glénic

                                           
                  
   Située sur la route du bourg après le pont et légèrement dissimulée par un poteau, cette croix cassée et repris au mortier, à son fut et son croisillon chanfreiné, repossé sur un socle, le tout en granite d'une hauteur totale de 136 cm.


           La croix de Villelot et sa fontaine

                           

      

                 


                  



    L'ensemble est situé le long du chemin des écoliers, reliant le bourg de Glénic à Villelot. La croix est composée d'un croisillon daté, d'un entablement séparant la croix du fut cylindrique et d'un socle reposant sur un soubassement en granite. Devant est placé un reposoir. La croix a été refaite à la fin du 19 èm siècles et succède probablement à une croix sauvegardée durant la révolution par les habitants qui l'avaient cachée dans la pècherie voisine.
  Près de cette croix, une fontaine maçonnée de forme carrée était, avant 1939, le seul point d'eau du village. Une porte en bois ferme l'ouverture. Deux pierres à seaux sont fixées dans la maçonnerie. Un lavoir, alimenté par la fontaine à malheureusement été détruit.

             La croix de Chibert

                                     

   Situé en retrait de la route du village, sur un petit chemin qui conduit au chateau d'eau, la croix de Chibert, sous son aspect de tour de Pise, est composée en trois parties, son croisillon chanfreiné gravé d'une date érodée, de son fut aussi chanfreiné avec gravure érodée et d'un socle cylindrique ou je doute sa vrai origine. Le tout en granite.


                  La croix de l'église de Glénic

                                  
                   
   Situé devant l'église de Glénic, la croix datée de 1810 d'un croisillon et fut carré monolithe, repose sur tout un ensemble de soubassement en granite.


                      La croix de Villeput
                   
            

 Situé avant l'entrée du village, en direction d'Ajain. Petite croix en calcaire chanfreiné, servant de fut, une plaque de granit d'environ 15 centimètre d'épais, le tout d'une hauteur d'environ 120 cm.

                      La croix du Bouchetaud
                                 
                       
  Petite croix chanfreiné en granite, avec un entablement et un fut en béton, situé sur le communale à l'entrée du village.

                           La croix de la Chassignole

       

   Située sur l'ancien chemin du village de la Chassignole, c'est une croix en granit chanfreiné du fut au croisillon, sculpté d'un christ aux bras levés.
 Il est gravé la date 1785 au dessus du christ et A9 sur le fut. La croix mesure 150 cm environ et son croisillon 45 cm le tout est reposée sur un socle de granit
de 50 cm caché par les feuillages.

  
                      La croix du cimetière
                           
                         
  La croix est composée d'un croisillon, d'un petit couronnement séparant la croix du fut chanfreiné et d'un socle cylindrique mouluré, le tout en granite.
 Situé à l'interieur du cimetière à l'entrée, entremêler de quelques tombes.



                 Fontaine de Saint Ménour et sa croix

                            
            
   A près un long cheminement sur le sentier reliant Anzème à Glénic, on découvre une petite auge en granite qui recueille les eaux d'une source provenant des bois de Valette. Cette fontaine à ciel ouvert est surmontée d'une croix en bois d'une époque récente, portant une représentation de Saint Ménour. Celui çi était invoqué pour faire tomber la pluie. Des pelerinages avaient lieu depuis l'église de Glénic. On plongeait une statut du Saint dans la source tout en récitant des prières  " St Ménour, St Ménour, si te ne fa plore aillours, fa plore au Pouzadour, ( nom du hameau à proximité) ". Pour offrande, on jetait dans la fontaine des pièces de monnaie, ( aujourd'hui du buis ou du muguet ).
 On venait aussi à la fontaine prier pour trouver un époux. Les jeunes femmes piquaient une épingle dans la croix en bois pour faire exaucer leur voeu.
  On raconte qu'elles pouvaient voir le visage de leur bien aimé dans l'eau de la fontaine.
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