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LE VILLAGE


 

 Le village est limité symboliquement par les jardins, les haies et les chemins le plus souvent creux. Mais la marque la plus commune de territorialité, à la fois réelle et rituelle, est la croix plantée soit à l'entrée soit au milieu du village et qui vient rassembler et proteger la communauté.

 -La maison , espace familial.
 Le premier espace du paysan c'est la maison, à l'interieur de laquelle il passe une partie de son temps pour manger, dormir et cotoyer sa famille. C'est l'espace familial. Sa première limite sera donc la porte symbolisée par le seuil ou le linteau souvent sculpté comme pour mieux affirmer cette frontière.

               
                     porte de la vieille maison des Maudeux

 - L'espace domestique.
 Sorti de la maison, on se retrouve dans le Jardin ou le couderc clos par un muret de pierres sèches et fermé par la barrière, espace domestique dont les activités sont révélés par la richesse et la varièté des édicules qui le compose. (Puits, séchoirs à chataignes, porcheries ect.
 - Le village, espace social.
 Ce troisième espace ou l'on rencontre les autres se manifeste par la prise en charge et la gestion collective de certains équipements souvent trop onéreux pour des individus et placé entre habitations et terres cultivées.( Lavoirs, fours à pain, puits, fontaines ect.

                  
             Puit de Villely

 - La commune, espace collectif.
 La commune à laquelle se rattache le village qui constitue le lieu par excellence de l'emprise de la sacralité. Ainsi, l'église et son clocher rythment la vie des familles par la succession des rites de passage ordonnancés également par la mémoire du groupe. La construction des écoles et des mairies à la fin du XIXè siècle modifie la topographie sociale et urbaine du bourg qui j'usque la était essentiellement organisé par des activités commerciales et artisanales.

 
LA MAISON

 - J'usqu'a la fin du XVIIIè siècle: la maison "bloc à terre"
 Les maisons "bloc à terre", sont des maisons sans étage avec de petites ouvertures et d'épais murs de moellons de granite protégés par un enduit de chaux et de sable qui effleure la pierre.Une recherche esthétique qui se révèle dans le détail des ouvertures ou dans l'assemblage à harpe et besace des chaines d'angle que dans les linteaux en granite parfois gravés ou sculptés.
 - A partir de 1870: la maison retour de migrant.
 Dans la deuxième moitié du XIXè siècle la maison est surélevée avec la création d'un étage c'est la maison "retour de migrant" qui témoigne d'un modèle urbain. La chaume qui représentait 70% des modes de couverture des maisons j'usqu'en 1850 laisse place à la tuile ou l'ardoise. L'emploi de la brique et de la pierre est de plus en plus perceptible.

 - J'usqu'a la grande guerre, le paysan creusois vivait quasiment dans le dénuement et la misère physique et morale, sous le toit de chaume d'une maison basse, souvent encore à pièce unique 67% au milieu du XIXè siècle, quelquefois y était adjointe une chambre en rez de chaussée et plus tard à l'étage.
        
 surélévation de la maison en 1932

 A l'interieur de la maison se trouvait une table à glissière ou se plaçaient les couverts, le cantou et l'évier, siège d'honneur et coffre à sel, le four peut ouvrir dans le cantou, l'évier complété par une souillarde de petites dimensions dite quelquefois laiterie. Les lits ne sont pas très nombreux, meme si la famille est plurielle. Celui des vieux est le plus près possible de la cheminée, ouvert ou clos de rideaux. Un autre lit, celui du couple des adultes, prend place le cas échéant, sous l'escalier d'accès au grenier. On peut etre contraint à y coucher à plusieurs, trois et meme cinq, sur un matelas de paille ou de feuilles. Aussi, outre les domestiques, les hommes célibataires et les enfants couchaient t'ils, l'hiver au moins, encore au XIXè siècle, dans les étables.
 Le paysan dans la maison passe son temps à dormir, cotoyer sa famille et à manger, son alimentation à la campagne dans la deuxième moitié du XIXè siècle était souvent pommes de terre, raves, chataignes, graisse animale et lard, pain de seigle, eau et piquette, très peu de viande un ou deux porcs par an et par famille.

 
LA FAMILLE
 
 - L'accouchement:
 Avant la guerre de 1939 - 1945, c'était l'affaire d'une matrone puis d'une sage femme, le medecin n'étant appelé qu'en dernière instance, c'est à dire trop tard. Il avait lieu le plus possible en position debout, devant le foyer qui représentait la flamme de l'esprit et un signe de vie.
 - Le baptème.
 L'accouchée avait travaillé j'usqu'au dernier moment, et se remettait aux affaires quelques heures après la naissance. La visite de l'enfant avaient pour but de l'acceuillir dans la communauté. Seules les femmes étaient admises et elles glissaient sous l'oreiller ou dans le berceau, quelque sous. Le baptème, sans repas, se faisait jadis dans les quelques jours qui suivaient, la mère n'y assistait pas si elle n'avait déja été purifiée par une bénédiction à l'église, les relevailles. Mais, dès la fin du XIXè siècle, les délais de baptème s'allongèrent rapidement et les relevailles ne se faisaient déja plus avant la guerre de 1914.
 - Les fiançailles.
 Elles se faisaient chez la jeune fille au cours d'un repas à la fin duquel on visitait la propriété, c'était la revue. Il ne restait plus qu'à faire sonner les bans avant le mariage, rituellement réglé et d'établir le contrat chez le notaire.

 - Les noces.
 Au jour de la noce, les invités sont pourvus de rubans, "les marques" comme aujourd'hui on en pare les voitures. Le fiancé a offert ses habits à la mariée, et celle çi lui a acheté chemise blanche et cravate, selon la tradition. Le fiancé va, accompagné de ses amis quérir la mariée chez ses parents, on tire coup de fusils ou pistolets tout au long du trajet et meme devant l'église. Les repas, quasi rituels, se prolongent deux jours durant, entrecoupés de danses et de somnelences, ce qui permet aux mariées de s'éclipser avant d'etre rejoints par les jeunes gens et jeunes filles pour la cérémonie de la poule. La poule, blanche si possible, avait accompagné le cortège, y compris à l'église ou on l'excitait pour qu'elle chante pendant la cérémonie. D'autres coutumes marquaient, en creuse, un choux signe de fécondité était planté dans une corbeille à tourtes arrosé de vin qu'on allait installer sur le toit près de la cheminée ou il fleurirait peut etre, donnant au couple une grande famille.
 - La mort.
 Dès le décès, on arrète les pendules, on ferme les volets, on vide les récipients, on voile les miroirs, on décroche du plafond les écheveaux de chanvre, on cesse tout travail dans le village. Le sacristain sonnera les cloches au moment de l'angélus selon un rythme différent pour une femme et pour un homme. Au cours de la toilette mortuaire on met à l'épouse sa robe de mariée et à l'époux son costume et son chapeau de mariage. Près du lit brule lentement un cierge de la chandeleur, ou de première communion, sur la table de chevet ou l'on a déposé l'écuelle ou le bol du mort, remplis d'eau bénite et un rameau de buis aussi bénit, avec lequel parents, voisin entourent le cerceuil.
 - L'enterrement.
 Le cerceuil était porté à l'épaule par le chemin des morts, ou chemin de la messe.On s'arretait à la croix du village qui marquait le passage de l'espace de vie familier à l'espace de mort étranger, puis on s'arretait à toutes les croix de carrefour ou se trouvait souvent un reposoir ou pierre des morts, on faisait une prière et on déposait de petites croix préparées au couteau. On sonnait le glas à l'approche de l'église. Au cimetière, le cerceuil est descendu dans la fosse après les dernières prières et le prètre et les assistants l'aspèrgent d'eau bénite et trempent un rameau de buis qu'on dépose ensuite au pied de la croix tombale. La période de deuil était d'une année pour les époux, le père ou la mère, suivi d'un demi deuil, de trois à six mois pour les autres.


 
                           HISTOIRE GEOGRAPHIQUE DE LA CREUSE DU XIè SIECLE A LA REVOLUTION
 
 - L'irruption du comté de la marche au sein du limousin et plus spécifiquement de l'aire creusoise bouleverse les équilibres, impose une révision de la carte féodale, entreprise périlleuse pour qui tente d'en cerner les contours. Le XIè siècle voit se poursuivre l'individualisation de quelques grandes entités seigneuriales au découpage de territoires.Pour leur part, les comtes de la marche, moins soucieux d'homogénéité que de maitrise de leur domaine, ont cherché et réussi à s'assurer le controle des principales voies de communication, de carrefour stratégiques, ou de sites urbanisés ou castraux qui les jalonnent. C'est le cas pour Guéret, future capitale de la haute marche.Les chateaux de pierre des nouveaux maitres des lieux, renforcent la position de ces derniers dans la bande de terre en écharpe de part et d'autre de la Creuse, depuis sa source j'usqu'aux confins du Berry, sur laquelle ils ambitionnent d'assoir leur domination. Sur la frontière orientale médiane de la haute marche, apparait au début du XIIIè siècle l'enclave Bourbonnaise de Gouzon initialement située en Combraille Limousine.  Au dessous des familles dominantes gouvernant la haute marche et ses abords, peu à peu assujettie à elles, évolue une aristocratie souvent modeste, les uns éphémères faute de descendance, d'autre promis à une ascension sociale durable tirent leurs puissance de la valeur militaire et surtout des chateaux qu'ils élèvent au coeur de domaines seigneuriaux. A l'interieur de ce réseau complexe, les co seigneuries partagées entre quelques individus d'une meme famille ou groupant autour d'un seigneur principal des chevaliers détenteurs de portions de droits sur un fief ne sont pas rares.
 Les seigneurs des lieux règlent leurs rapports avec les habitants et, à la faveur du caractère attractif des dispositions, sont censées promouvoir l'essor économique (création de foire, marchés, mesures ect...)
 Songe t'on ancien régime, le mot gabelle vient à l'esprit. Dès 1553, le poitou, le limousin, la marche, la combraille et le franc alleu avaient obtenu, contre espèces, l'exonération de tout impots sur le sel. Le Berry voisin, et donc la région de Boussac, était en pays de grande gabelle. Au milieu du XVIIè siècle, le muid de sel valait 50 livres à Aubusson et plus de 2000 dans les greniers à sel berrichons ou les populations devaient obligatoirement s'approvisionner en une quantité déterminée à l'avance. Pour réprimer la contrebande, en bordure de la frontière, sur le territoire des pays rédimés, avait été crée une zone dite des cinq lieues.
 A l'interieur de celle çi, le commerce du sel n'était pas libre et l'on devait en acheter une quantité limitée dans des dépots de sel, implantés à Fresselines, la Celle Dunoise, Glénic, Jarnages, Moutier d'Ahun, Chénérailles, Auzances, Chambon et Evaux. Des brigades de "gabelous", plus officiellement d'employés dans les fermes du roi, à pied ou à cheval, etablies à l'interieur de cette zone, traquaient les faux sauniers qui, l'orsqu'il étaient en nombre, n'hésitaient pas à faire feu sur leurs poursuivants, voire à leur tendre un véritable guet apens.
  - L'importance de la propriété paysanne et celle des biens collectifs, appartenait aux habitants des hameaux et non à la paroisse. Certes, on trouvait de grandes différences à l'interieur du territoire. Dans la montagne ou ces communaux occupaient une très grande surface et ou la propriété paysanne pouvait etre estimée aux alentours de 40%, c'était plus des deux tiers de la surface du sol. Dans les zones les plus fertiles, les communaux étaient beaucoup moins important 4% des sols et la part de la propriété noble, bourgeois ou ecclésiastique, exploitée par de métayers, était beaucoup plus grande 60% au total. La moyenne paysannerie étant constituée de laboureurs à deux vaches et de très nombreux propriétaires sans attelage exploitant moins de un hectare. Quant aux journaliers ou domestiques qui n'avaient ni propriété ni exploitation ils étaient aussi nombreux bénéficiant des communaux pour pouvoir disposer de quelques animaux.
 Les principales cultures étaient celles du seigle et du sarrasin, bases de l'alimentation, avec la rave, la chataigne et le millet. Les rendements étaient faibles et les aléas climatiques diminuaient souvent la production.
 Les épidémies étaient un autre fléau qui décuplait le nombre habituel des décès. Il fallait se nourrir, il fallait acquitter les diverses impositions et redevances, royales , seigneuriales et ecclésiastiques, fort lourdes au total, meme les bonnes années on n'aurait pu le faire si n'avaient existé les apports de l'émigration temporaire.
 C'est à compter du XIVè siècle que l'on trouve trace, dans les actes notariaux, de l'émigration de maçons creusois, mais ce n'est que pour le XVIIIè siecle qu'on a pu quantifier le phénomène. Les maçons absents pendant la bonne saison, se concentrait pendant l'hiver.
 Les maçons ne se rendaient pas qu'a Paris ou à Lyon, on les trouvait aussi dans les régions proches comme le berry, le bourbonnais, l'orléanais, le poitou ou plus lointaine la bourgogne, le bordelais, la bresse. Au total, les migrations concernaient propablement à la fin du XVIIIè siecle au moins 20000 individus, approximativement un tiers des hommes adultes. 

                                       
VILLELY
 
 Au nord de la Creuse, à environ 9 km de la préfecture de Guéret, ce situe Villely, petit village à environ 1,5 km du bourg de Glénic, autour duquel ce situe Villemome, les Ecures, Villelot et Villegondry.
   Les villages de la commune sont:
 Bonavaud , la Brousse , le Bouchetaud , Chalembert , Chibert , le Chene Vert , la Chassignole , les Ecures , Lavaud , le Mondoueix , Mauques , le  
Moulin  des Cotes , Moulin de Chanteranne , Moulin Neuf , Moulin de Chibert , Moulin de Chatelard , Naud , le Pont , Peyzat , Vaumoins , Veschères , Villechenille , Villegondry , Villejavat , Villelot , Villely , Villemome , Villeput , Villeraput .


        
          vue du ciel                                                                                                    cadastre 1830

 Le village se compose de plusieurs batiments agricoles et habitations, dont je voudrais retracer leurs époques. Actuellement 5 maisons occupées par 12 habitants et 2 autres servant de remise.
 En 1890 on comptait 6 maisons et 35 habitants. Chaque maison était encore occupée par des fermiers vers 1880, tous avaient leurs granges ou dépendances, de ceci il ne reste plus qu'une ferme active. Après le retour des migrants, beaucoups de ces batiments ont été agrandies ou réhaussées, d'autres ont vu naissance par leurs agrandissements d'exploitation et leurs pratiques contemporaines. En 1840 on ne comptait que 4 maisons plus petites à l'époque et moins de grange dans le village.
 Sur les cinq familles qui restent encore dans le village, trois ont héritées de leurs aïeuls. D'autre sont venues puis reparties sans laisser de descendants dans le village. Des propriétés ont été vendues à plusieurs époques, une autre a été divisé vers 1840, séparée actuellement par un porche, encore appelé chateau en 1840, fief des seigneurs Tacquenet et Fayolle.
  Beaucoups de travaux ont été réalisés dans les fermes après le retour des migrants, elles ce sont modernisées avec l'arrivée de la mécanisation, des fosses à purain ont été construites, ainsi que des récupérateurs d'eau de pluie, les exploitations ce sont agrandies, passant de deux vaches au 18è siècles à une moyenne de 15 vaches après 1900, le blé remplaçait le seigle. Les champs s'étendent hors du village qui forment l'espace économique, la petite propriété est omniprésente. Mais le statut des exploitations a profondément évolué. Le nombre d'exploitations individuelles a fortement diminué alors que des formes juridiques, comme le groupements agricoles d'exploitation en commun, GAEC ont tendance à se développer. Dans les années 1960, la taille moyenne était de 15 hectares, elle est passée en 2000 à 57 hectares.

 C'est tardivement que fut établie le réseau férré à Glénic, le viaduc a été construit entre 1903 et 1906, la Chatre _ Guéret fut inauguré en 1906 mais fut fermée en 1952, faute de rentabilité. La gare de Glénic était située à 1,9 km de Villely, permettant le transport de la population vers Guéret, peu à peu les véhicules à moteur se sont emplifiés, les routes groudonnées ont remplacé les chemins creux, c'est vers 1940 que la route de Villely a été modernisée, empierrée par les habitants du village. Les chemins communaux ont été rénovés au remembrement de 2005 à Glénic, laissant un chemin flambant neuf sur la piste Villely - les Ecures, permettant le passage des voitures sur cette portion, quand le climat le permet. Des buissons ainsi que des murs en pierres sèche ont disparues.

  En février 1890, le service des ponts et chaussées, a l'intention d'installer une ligne téléphonique entre Guéret et Glénic. Dans la séance du 16 mars 1890, le conseil municipal de Glénic, a donné tout pouvoir pour intervenir au sujet de la ligne téléphonique. Elle partira du bureau télégraphique de Guéret, suivra la route n° 140 et aboutira à Glénic. l'Achat des appareils sera fait au nom de la commune de Glénic, qui devra en adresser la demande au service des postes et télégraphes, l'agent recevra et transmettra gratuitement les dépèches. Afin, d'éviter les inconvenients de l'absence momentanée de l'agent, le service se réserve le droit de faire agreer un de ses agents par le directeur des postes et télégraphes de la Creuse, pour qu'il puisse manipuler les appareils à toute heure du jour et de la nuit.
 C'est en 1891, que fut instaler le bureau de poste et téléphonique à Glénic. Son premier gérant était monsieur GUYONNET. Par la suite, une ligne de Glénic à Jouillat a été créer.

   http://villely.wifeo.com/images/4/417/417.JPGhttp://villely.wifeo.com/images/4/417/417.JPG
  Sur les actes B.M.S baptèmes, mariages, sépultures des archives de la Creuse, on pouvait trouver plusieurs ortographes pour Villely comme Villeli, Villy ou Villelis, le plus vielle acte B.M.S que j'ai pu trouver actuellement sur Villely est de Louise DE LA COURT née en 1637 décédée le 27 février 1693 à Villely, épouse de Jean AUROUX qui lui est décédé le 28 avril 1716 à Bonnavaud et mère de Blaise AUROUX né vers 1660 (peut etre à Villely).

 Pour reconstituer les dates approximatives de chaque maison de Villely, j'essaie de regrouper les habitants de chacune d'elles et faire leurs généalogies, sur les six maisons actuelles, chacune est numérotée.
  Maison n° 1, monsieur Lauzane.   Maison n° 2, monsieur D .   Maison n° 3, monsieur Bourliaud .   Maison n° 4, monsieur L .   Maison n° 5, monsieur C .
  Maison n° 6, monsieur D .                                                                                                                           Chateau




                                      
 
 
    
Maison n° 1
 
 La maison de Lauzanne est à la sortie du village en direction de Villemome, je n'ai que très peu d'élément sur cette maison.
 Jean Jules LAUZANNE, né à Villely, fils de Claude Joseph et de Marie Valentine LAUZANNE, née le 17 octobre 1894 à Villely, mariée le 11 juin 1910, fille de Silvain de Villeput et de Marie Hélène THOMASSON, née le 5 octobre 1876 à Villely, mariée le 4 mars 1893. Fille d'Antoine de Villemome et de Marie FAUVET, née le 18 aout 1859 à Villely, mariée le 25 janvier 1876. Fille de Antoine de St Sulpice le Guérétois et de Françoise MAUDEUX, née le 7 octobre 1836 à Villely dans la maison n° 3.
 Jean Jules LAUZANNE, fait partie des descendants de Etienne TACQUENET, seigneur de St Léger.

Descendants d'Etienne TACQUENET

Jusqu'à la 15e génération.

Etienne TACQUENET, Seigneur de St Léger, élu par le roi en l'élection de la Marche en 1534.
Marié avec
? ??, dont

  • Jehan TACQUENET, Seigneur de la Motte maison du Bost, décédé vers 1580, élu par le roi en l'élection de la Marche.
    Marié avec
    Barbe ROMANET, dont
    • Louis TACQUENET, Seigneur de la Motte Villarmoux et de Villelot, décédé en 1662, seigneur de Villelot après 1602.
      Marié le 23 septembre 1583 avec
      Catherine ESMOING, née le 1er mai 1575, décédée, dont
      • Fiacre TACQUENET, Seigneur Villelot et de Pointrouze en Berry, possesseur de 1622 à 1643.
        Marié avec
        Gabrielle BERTRAND.
        Marié avec
        Anne D'ASSY, dont
        • Antoine TACQUENET, né en 1642, décédé.
          Marié avec
          ? ?, dont
          • Charles TACQUENET, SEIGNEUR de Villely, écuyer sieur de Villely, sergent de Lavaud.
            Marié le 17 juin 1675, Glénic, CREUSE, avec
            Silvaine ROLLIN, née vers 1640, Champsanglard, CREUSE, décédée, demeurant au chassein de Villely, dont
            • Marie TACQUENET, née, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 2 février 1736, Glénic, Villely, CREUSE, inhumée, dans l'église de Glénic,à la chapelle de la ste vierge , demeurant au chateau de Villely.
              Mariée le 26 août 1697, Glénic, CREUSE, avec
              Silvain TACQUENET, né vers 1675, décédé le 20 avril 1700, St Laurent, CREUSE (à l'âge de peut-être 25 ans), écuyer sieur du Chebraud du chassein du Cros.
              Mariée le 28 mars 1703, St Laurent, CREUSE, avec
              Silvain FAYOLLE, seigneur de Villely, né en 1677, Glénic, Villeraput, CREUSE, décédé, maitre, seigneur de Villely en 1711, dont
              • Jean FAYOLLE, né le 5 décembre 1703, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
              • Charles FAYOLLE, né le 3 octobre 1706, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
              • Marie FAYOLLE, née le 30 mars 1710, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
              • Jean Batiste FAYOLLE, né le 27 janvier 1717, St Laurent, Cros, CREUSE, décédé.
              • Anne FAYOLLE, née le 20 mars 1718, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
                Mariée le 8 février 1735, Glénic, CREUSE, avec
                Silvain BROCHARD DE LA CHARMOISE, né vers 1707, décédé, employé dans les fermes du roi dans la brigade du pont de Glénic, dont
                • Marie BROCHARD DE LA CHARMOISE, née vers 1738, décédée.
                  Mariée le 2 février 1758, Pionnat, CREUSE, avec
                  Martin THOMAS, né, Pionnat, CREUSE.
                  Mariée le 31 mai 1768, Ajain, CREUSE, avec
                  Jean THEVENET, né, Ajain, CREUSE, décédé le 25 novembre 1785, Glénic, Villely, CREUSE, laboureur à Villely, dont
                  • Marguerite THEVENET, née en 1769, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 27 novembre 1834, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 65 ans).
                    Mariée le 6 février 1787, Ajain, CREUSE, avec
                    Jean MAUDEUX, né, Pionnat, CREUSE, décédé le 16 décembre 1795, Glénic, Villely, CREUSE, dont
                    • Silvaine MAUDEUX, née le 23 août 1791, Glenic, Villely, CREUSE, décédée.
                    • Antoine MAUDEUX, né le 27 août 1793, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 12 décembre 1845, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 52 ans), Cultivateur.
                      Marié le 6 février 1835, Glénic, CREUSE, avec
                      Anne THOMASSON, née le 3 septembre 1811, Glénic, Villemome, CREUSE, décédée le 26 février 1887, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 75 ans), dont
                      • Françoise MAUDEUX, née le 7 octobre 1836, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 2 avril 1880, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 43 ans), ménagère.
                        Mariée le 14 février 1854, Glénic, CREUSE, avec
                        Antoine FAUVET, né le 15 avril 1832, St Sulpice le Guérétois, CREUSE, décédé, Cultivateur, dont
                        • Antoine FAUVET, né le 21 janvier 1856, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
                        • Marie FAUVET, née le 18 août 1859, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
                          Mariée le 25 janvier 1876, Glénic, CREUSE, avec
                          Antoine THOMASSON, né le 26 juin 1848, Glénic, Villemome, CREUSE, décédé, dont
    • Maison n° 2
  La maison de monsieur D... est située au milieu du village, c'est une maison bloc à terre avec un petit escalier en pierre qui donne sur le grenier coté pignon, elle n'a suivie que très peu de travaux, elle était couverte d'un toit de chaume. Une autre maison accolée, a été construite fin 1800 début 1900.
 

Descendants de Pierre DELAGE

Jusqu'à la 9e génération.

Pierre DELAGE.
Marié avec
Catherine LEJEUNE, née en 1698, décédée le 27 novembre 1758, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 60 ans), dont

  • François DELAGE, né, Glénic, Villely, CREUSE.
    Marié le 28 janvier 1749, Glénic, CREUSE, avec
    Jeanne THOMAS, dont
    • François DELAGE, né le 21 juillet 1750, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 22 avril 1752, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 21 mois).
    • Jean DELAGE, né vers 1757, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
      Marié le 4 février 1777, Glénic, CREUSE, avec
      Jeanne LAMBERT, dont
      • Jeanne DELAGE, née le 17 juillet 1779, Villely, Glénic, CREUSE, décédée le 3 avril 1791, Villely, Glénic, CREUSE (à l'âge de 11 ans).
      • Jean DELAGE, né le 30 juillet 1782, Villely, Glénic, CREUSE, décédé le 18 juin 1784, Villey, Glénic, CREUSE (à l'âge de 22 mois).
      • François DELAGE, né le 23 septembre 1785, Villely, Glénic, CREUSE, décédé.
        Marié le 13 février 1809, Glénic, CREUSE, avec
        Marie BERTRAND, née en 1782, Anzème, CREUSE, décédée, dont
        • Jeanne DELAGE, née le 26 août 1810, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
        • Antoine DELAGE, né le 31 mars 1812, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
          Marié le 12 février 1838, Glénic, CREUSE, avec
          Anne RAPHANAUD, dont
          • Marie DELAGE, née le 4 novembre 1841, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
        • Marguerite DELAGE, née le 11 avril 1816, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
        • Marie DELAGE, née le 11 avril 1816, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
        • Marie DELAGE, née le 14 mars 1819, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 12 août 1849, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 30 ans).
          Mariée le 12 février 1838, Glénic, CREUSE, avec
          Jean DURON, né le 3 avril 1805, Glénic, Villelot, CREUSE, décédé le 14 avril 1872, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 67 ans), dont
          • Anne DURON, née le 25 octobre 1840, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 2 février 1841, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 3 mois).
          • François DURON, né le 1er novembre 1842, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 31 janvier 1910, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 67 ans).
            Marié le 4 février 1864, Ladapeyre, CREUSE, avec
            Jeanne FAYARD, née le 5 mai 1845, Ladapeyre, CREUSE, décédée le 20 avril 1873, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 27 ans), dont Marié le 5 mai 1874, Glénic, CREUSE, avec Marie ROTONNET, née en 1844, Glénic, Peyzat, CREUSE, décédée.
      • Antoine DELAGE, né le 17 avril 1788, Villely, Glénic, CREUSE, décédé le 19 mai 1788, Villey, Glénic, CREUSE (à l'âge de un mois).
      • Etienne DELAGE, né le 14 mai 1790, Villely, Glénic, CREUSE, décédé le 19 février 1834, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 43 ans).
        Marié le 22 février 1816, Ajain, CREUSE, avec
        Marie BRUNET, décédée le 24 novembre 1833, Glénic, Villely, CREUSE, dont
        • Jean DELAGE, né le 28 décembre 1818, Villely, Glénic, CREUSE, décédé le 9 novembre 1846, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 27 ans).
          Marié le 6 mars 1845, Glénic, CREUSE, avec
          Silvaine THOMASSON, née le 23 avril 1819, Glénic, Villemome, CREUSE, décédée, dont
          • Anne DELAGE, née le 20 août 1845, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 6 mai 1902, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 56 ans).
            Mariée le 26 février 1863, Glénic CREUSE, avec
            Pierre FAUVET, né le 4 décembre 1841, St Sulpice le Guérétois CREUSE, décédé, Cultivateur, domicilié au village de Villely commune de Glénic, dont
            • Anne FAUVET, née le 13 août 1864, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 5 juillet 1948, PARIS (à l'âge de 83 ans).
            • Silvaine FAUVET, née le 26 avril 1868, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
            • Jean Emile FAUVET, né le 11 juin 1877, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
              Marié le 16 avril 1903, Jouillat, CREUSE, avec
              Jeanne BORDET.
        Marié avec Marie BRUNET, décédée le 24 novembre 1833, Glénic, Villely, CREUSE, dont
      • Marguerite DELAGE, née le 25 mai 1795, Villely, Glénic, CREUSE, décédée.
        Mariée le 25 mars 1819, Glénic, CREUSE, avec
        Pierre RAPHANAUD, né en 1779, Glénic, Villeput, CREUSE, décédé.
      • Jean DELAGE, né le 4 mars 1798, Villely, Glénic, CREUSE, décédé.
      • François DELAGE, né le 17 septembre 1800, Villely, Glénic, CREUSE, décédé.
  • Jean DELAGE, né en 1731, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 30 janvier 1752, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 21 ans).
  • Antoine DELAGE, né le 8 novembre 1752, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.

Total: 42 personnes (conjoints non compris).
 

Maison n° 3

  La maison n° 3 , j'usqu'en 2001 appartenait à Armand NAQUET, descendant des seigneurs TACQUENET et FAYOLLE de Villely, Villelot et autres fiefs.
  Située à l'entrée du village, elle était encore en 1930 une maison bloc à terre, avec son four à pain. Une autre construction de 1880 a été réalisée à gauche de la première maison, servant actuellement de logement, un préau y a été ajouté.  C'était une ancienne ferme encore en 1970, avec tout ce qu'il y avait de moderne à l'époque, fosse à récupérateur d'eau de pluie, fosse entérrée pour le purin des animaux, abreuvoir extérieur, ect... On trouve des pierres de jambages de grange
avec des croix sculptées, un linteau en granit avec blason sculpté d'une licorne et autre chimère. (Sculpture très effacée par le temps)

              
      croix                                                                                   tete                                                                                         tete de licorne

  La maison a appartenue à la famille NAQUET jusqu'en 2001, par une alliance en 1904 avec Pierre Silvain NAQUET originaire de Villejavat et de Marie MAUDEUX de Villely. Avant cela la famille MAUDEUX étaient propriétaire depuis 1790, date à laquelle le premier enfant est né et décédé à Villely le 4 juillet 1790, fils de Jean MAUDEUX né à Pionnat et de Marguerite THEVENET. Le père de celle- ci, Jean THEVENET, laboureur à Villely, né à Ajain, devait etre locataire ou propriétaire des lieux, par l'alliance passée avec Marie BROCHARD DE LA CHARMOISE. Il est décédé à Villely le 25 novembre 1785. Donc la maison devait etre au mains de ce Jean THEVENET entre 1768, date de son mariage et 1785, date de son décès. 
  Il n'était pas le seul à jouir de la maison, car avant lui, il y avait la famille THOMAS et leurs descendants. En effet Jeanne THOMAS, fille de Jean et de Jeanne NAUDY et épouse de Antoine VERNET est décédée le 15 février 1790, à l'age de 22 ans, sans aucune descendance, car trois enfants décédés en bas age, dont le dernier en 1786. Cette famille devait s'éteindre de la maison en 1790, quand à Antoine VERNET, il dut quitter les lieux, surement par une autre alliance, vu son jeune age, il n'est pas décédé à Villely.
  En 1756, la maison était aux mains de Jean THOMAS, originaire de Peyzat, fils de Pierre et de Jeanne JAMMET, marié avec Jeanne NAUDY le 17 février 1756, il était veuf de Anne BUJAUD décédée le 4 avril 1751 à l'age de 28 ans à Villely. Lors du mariage de Anne BUJAT et de Jean THOMAS le 28 janvier 1749, celle- ci abitait les lieux.
  La maison a été vendu en octobre 2001 à Monsieur et Madame BOURLIAUD, Creusois tous deux mais pas de la région de Glénic. Une tour en pierre a été édifiée en 2008, avec gargouilles, oeil de boeuf  et autres sculptures par son propriétaire. ( ancien tailleur de pierre dans les monuments historiques   


                                                            façade avant                                                                        
     
                                                              façade arrière                                                                                                                                                                                          

Descendants de Jehan III ESMOING

Jusqu'à la 16e génération.

Jehan III ESMOING, seigneur de la Vault blanche, né vers 1500, décédé.
Marié le 19 octobre 1522 avec
Pierrette DE LA CELLE, dont

  • Jehan IV ESMOING, Seigneur de la vault blanche, né vers 1522, décédé vers 1554 (à l'âge de peut-être 32 ans).
    Marié avec
    Françoise DE CESAR, dont
    • Loys II ESMOING, Seigneur la Vault Blanche.
      Marié avec
      Jeanne DE FAYE, dont
      • Catherine ESMOING, née le 1er mai 1575, décédée.
        Mariée le 23 septembre 1583 avec
        Louis TACQUENET, Seigneur de la Motte Villarmoux et de Villelot, décédé en 1662, seigneur de Villelot après 1602, dont
        • Fiacre TACQUENET, Seigneur Villelot et de Pointrouze en Berry, possesseur de 1622 à 1643.
          Marié avec
          Gabrielle BERTRAND.
          Marié avec
          Anne D'ASSY, dont
          • Antoine TACQUENET, né en 1642, décédé.
            Marié avec
            ? ?, dont
            • Charles TACQUENET, SEIGNEUR de Villely, écuyer sieur de Villely, sergent de Lavaud.
              Marié le 17 juin 1675, Glénic, CREUSE, avec
              Silvaine ROLLIN, née vers 1640, Champsanglard, CREUSE, décédée, demeurant au chassein de Villely, dont
              • Marie TACQUENET, née, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 2 février 1736, Glénic, Villely, CREUSE, inhumée, dans l'église de Glénic, à la chapelle de la Ste vierge , demeurant au chateau de Villely.
                Mariée le 26 août 1697, Glénic, CREUSE, avec
                Silvain TACQUENET, né vers 1675, décédé le 20 avril 1700, St Laurent, CREUSE (à l'âge de peut-être 25 ans), écuyer sieur du Chebraud du chassein du Cros.
                Mariée le 28 mars 1703, St Laurent, CREUSE, avec
                Silvain FAYOLLE, seigneur de Villely, né en 1677, Glénic, Villeraput, CREUSE, décédé, maitre, seigneur de Villely en 1711, dont
                • Jean FAYOLLE, né le 5 décembre 1703, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
                • Charles FAYOLLE, né le 3 octobre 1706, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
                • Marie FAYOLLE, née le 30 mars 1710, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
                • Jean Batiste FAYOLLE, né le 27 janvier 1717, St Laurent, Cros, CREUSE, décédé.
                • Anne FAYOLLE, née le 20 mars 1718, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
                  Mariée le 8 février 1735, Glénic, CREUSE, avec
                  Silvain BROCHARD DE LA CHARMOISE, né vers 1707, décédé, employé dans les fermes du roi dans la brigade du pont de Glénic, dont
                  • Marie BROCHARD DE LA CHARMOISE, née vers 1738, décédée.
                    Mariée le 2 février 1758, Pionnat, CREUSE, avec
                    Martin THOMAS, né, Pionnat, CREUSE.
                    Mariée le 31 mai 1768, Ajain, CREUSE, avec
                    Jean THEVENET, né, Ajain, CREUSE, décédé le 25 novembre 1785, Glénic, Villely, CREUSE, laboureur à Villely, dont
                    • Marguerite THEVENET, née en 1769, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 27 novembre 1834, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 65 ans).
                      Mariée le 6 février 1787, Ajain, CREUSE, avec
                      Jean MAUDEUX, né, Pionnat, CREUSE, décédé le 16 décembre 1795, Glénic, Villely, CREUSE, dont
                      • Silvaine MAUDEUX, née le 23 août 1791, Glenic, Villely, CREUSE, décédée.
                      • Antoine MAUDEUX, né le 27 août 1793, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 12 décembre 1845, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 52 ans), Cultivateur.
                        Marié le 6 février 1835, Glénic, CREUSE, avec
                        Anne THOMASSON, née le 3 septembre 1811, Glénic, Villemome, CREUSE, décédée le 26 février 1887, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 75 ans), dont
                        • Françoise MAUDEUX, née le 7 octobre 1836, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 2 avril 1880, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 43 ans), ménagère.
                          Mariée le 14 février 1854, Glénic, CREUSE, avec
                          Antoine FAUVET, né le 15 avril 1832, St Sulpice le Guérétois, CREUSE, décédé, Cultivateur, dont
                          • Antoine FAUVET, né le 21 janvier 1856, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
                          • Marie FAUVET, née le 18 août 1859, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
                            Mariée le 25 janvier 1876, Glénic, CREUSE, avec
                            Antoine THOMASSON, né le 26 juin 1848, Glénic, Villemome, CREUSE, décédé, dont
                          • Anne FAUVET, née en 1864, Guéret, CREUSE, décédée.
                            Mariée le 16 mars 1882, Glénic, CREUSE, avec
                            Philippe AMATHIEU, né en 1852, St Fiel, CREUSE, décédé.
                          • Jean Batiste FAUVET, né le 2 janvier 1867, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
                            Marié le 8 avril 1890, Glénic, CREUSE, avec
                            Jeanne FREMONT, née le 27 septembre 1867, Glénic, Chibert, CREUSE, décédée.
                        • Antoine MAUDEUX, né le 10 janvier 1839, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
                        • Marie MAUDEUX, née le 10 janvier 1840, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
                          Mariée le 3 avril 1866, Glénic, CREUSE, avec
                          Jean FILLOUX, né le 22 octobre 1837, St Sulpice le Guérétois, CREUSE, décédé.
                        • Antoine MAUDEUX, né le 27 avril 1842, Glénic, Villely, CREUSE, décédé, Cultivateur.
                          Marié le 24 mars 1874, Glénic, CREUSE, avec
                          Marie PARRAIN, née le 28 avril 1852, Glénic, Villechenille, CREUSE, décédée le 26 janvier 1885, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 32 ans), dont
                          • François MAUDEUX, né le 8 décembre 1874, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 7 juillet 1959, Marsac, CREUSE (à l'âge de 84 ans).
                            Marié, PARIS, avec
                            Marie Louise LAINE.
                          • Maria MAUDEUX, née le 15 mai 1879, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 22 septembre 1882, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 3 ans).
                          • Marie MAUDEUX, née le 15 novembre 1882, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 21 novembre 1974, Glénic, CREUSE (à l'âge de 92 ans).
                            Mariée le 9 avril 1904, Glénic, CREUSE, avec
                            Pierre Silvain NAQUET, né le 8 juillet 1877, Glénic, Villejavat, CREUSE, décédé, dont
                            • Armand François NAQUET, né le 21 novembre 1904, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 14 février 2001, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 96 ans), Cultivateur.
                              Marié, Glénic, CREUSE, avec
                              Luçie MICHAUD, née le 29 août 1908, Glénic, CREUSE, dont
                          • Antoine Félix MAUDEUX, né le 12 octobre 1884, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 26 janvier 1885, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 3 mois).
                          Marié le 13 février 1892, Glénic, CREUSE, avec Marie RIBIERE, née le 1er octobre 1867, Glénic, CREUSE, décédée.
                        • Jean MAUDEUX, né le 12 mai 1845, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 3 juin 1845, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 22 jours).
                      • Silvain MAUDEUX, décédé le 25 août 1791, Glénic, Villely, CREUSE.
                    • Jean THEVENET, né en 1774, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 5 septembre 1792, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 18 ans).
                • Jean FAYOLLE, né le 28 octobre 1722, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
          • Silvain TACQUENET.
          • Claude TACQUENET.
          • François TACQUENET.
          • Silvain Alexandre TACQUENET.
        • Etienne TACQUENET, seigneur Villely, né, Glénic, écuyer sieur de Villely.
        • Léonarde TACQUENET.
          Mariée en 1644 avec
          Antoine BOUERY.

Total: 45 personnes (conjoints non compris).
 

Maison n° 4 et 5 (chateau)

(Extrait de la mémoire de la société des sciences naturelles et archéologique de la Creuse)

  Anecdote de la vie rurale en 1730

   François ROCHON, conseiller du roi, procureur aux dépots de sel, dit qu'il possède dans le village de Vallette, paroisse de St Fiel, la majeure partie des héritages à titre de propriétaire, ou lui et ses autres ont toujours eu colombier dont les pigeons dépérissent journellement depuis quelques temps. Il signale que le 26 novembre 1730 Michel FAYOLLE, seigneur de Villeraput, avec Charles FAYOLLE, seigneur de Villely, seraient venus par les cotes de Chignaroche au dit village de Vallette, avec des chiens courants et chacun un fusil et cherchant l'occassion de pouvoir tirer les pigeons. Les ayant aperçus dans une terre proche du village d'Ardillat, contiguë au village de Vallette, ils auraient approché la dite terre par derrière les buissons et tiré sur les pigeons du supliant, dont il resta un grand nombre sur place et la majeure partie des autres, qui prirent le vol, périrent en s'en retournant.
 Il demande que des poursuite soient exercées contre Michel et Charles FAYOLLE. Une instruction fut ouverte et des témoins furent entendus. 
                                            ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

  Les maisons 4 et 5, n'était qu'une seule maison avant d'etre divisée vers 1782 , trois quart appartenaient à Etienne NADAUD et un quart à Pierre FAYOLLE. 
 Pour comprendre cette division, je retrace les faits d'un document.
   Etienne NADAUD, avocat au présidial de la marche, son logis fut le théatre d'un évènement par une procédure criminelle de la sénéchaussée. Le 13 décembre 1732 en rentrant chez lui aux Ecures, il trouva les portes de sa demeurent brisées et tout son mobilier enlevé, il affirma que ce coup d'audace était le fait d'un huissier de Guéret Martial CYALLIS et homme à ses gages, l'investigateur étant son voisin et ennemi Jean FAYOLLE seigneur de Peyzat. Un procès s'ensuivit qui alla au parlement de Paris. Etienne NADAUD dut le perdre et ne put en payer les frais, car le procureur qui avait occupé pour lui, Pierre MOSNIER DU GARON, fit saisir ses biens situés aux villages des Ecures et de Villely. Dit la sentence rendue par la sénéchaussée de la marche le 3 juin 1741 et consistant en maison, préclotures du fief des Ecures, deux domaines en dépendant au fief de Villely. La procédure d'adjudication traina longtemps car c'est seulement le 17 décembre 1748 que MOSNIER DU GARON se rendit acquéreur des biens saisis. MONIER DE GARON possédait déja les seigneuries de Bonnavaud, Vaumoins, Glénic et Villelot qui lui venait de Jean Batiste POLIER. Il acquit de Pierre FAYOLLE par contrat devant ROUX Roland et son frère le 12 novembre 1750 un quart du fief de Villely qui appartenait à Pierre FAYOLLE. Etienne NADAUD n'ayant que les trois autres quarts. Il garda cet ensemble de seigneurie j'usqu'au 26 juillet 1781. Il vendit le tout à Pierre PERONNEAU de la Rue, conseiller au présidial de Guéret.
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Extrait du procès de Etienne NADAUD

    le 19 octobre 1742 

 La seigneurie de Villely, consistant de une maison couverte de tuile, qui est le principal manoir du fief, composée de chambres basse et haute, grenier, cave, grange, écurie, étable, cour, jardin, rucher, préscloture du maitre et métairie exploité par Martial LEBEAU, consistant en maison, grange, étable, écurie et autres batiments, pré, terre, pasturaux, commune champetre, bois, taillis, courtillage, sans relevé les autres droits et devoir seigneuriaux. Dépendance du dit fief, énoncé dans la saisie réelle contenant l'adjudication et prérexploité, la crié ensemble la notification assignatoire requise à la coutume de la Marche. Fait enregistré au greffe le 11 février 1741.
 Sentence prétendu propriétaire du fief de Villely, comme l'ayant acquit de Jean FAYOLLE. Il est cependant parvenu une opposition afin de distraire de la saisie la seigneurie de Villely, circonstance, dépendance formée au greffe de la cour par acte du 12 janvier 1742. A la requette de Pierre TACQUENET, écuyer, seigneur du Cros, Pierre FAYOLLE et le sieur Silvain BROCHANT DE LA CHARMOISE au nom de comme tuteur de Marie BROCHANT DE LA CHARMOISE sa fille mineur et de la deffunte Anne FAYOLLE sa mère, que les suppliants en sa qualité de poursuivant à l'énoncé au sieur NADAUD, partie saisie et aux créanciers opposant à la saisie réelle, de manière, que par rapport à ces deux objectifs, le suppliant en sa qualité de poursuivant, estime qu'il doivent arreté les poursuites, pour parvenir au congé d'adjugée.
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 Extrait du procès de Etienne NADAUD

 Le fief de Villely a été acquit par le deffunt Silvain FAYOLLE, par contrat du 1 septembre 1701 de Silvain TACQUENET et de Marie TACQUENET sa femme. Le déffunt Silvain FAYOLLE, époux en deuxième noce de la deffunte Marie TACQUENET . Pierre FAYOLLE, fils de Marie TACQUENET a un quart, Silvain BROCHANT DE LA CHARMOISE, au nom de sa fille marie, mineur et héritière de Anne FAYOLLE sa mère, à un quart aussi. Anne DUPEYROUX, veuve de Pierre TACQUENET, écuyer, seigneur du Cros, au nom de ses enfants à un quart, plus le quart du domaine et métayer exploité par Martial LEBEAU, maitre du domaine et métayer, ainsi que leurs fermiers jouissent de leurs propriété.
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 Extrait du verdict du procès de Etienne NADAUD

 Le 5 aout 1747


 Louis par la grace de dieu roy de france et de navarre, au premier des huissiers, à notre cour partage aux autres huissiers ou sergents, de demander, à savoir maitre Etienne NADAUD, seigneurs des Ecures, avocat appelant au commandement de la saisie réelle, faite à ses biens, immeubles, par un acte juridique du 31 janvier 1741 et de ce qui a suivie. d'Une part le maitre Pierre MOSNIER DU GAZON, procureur en notre dite cour, en son nom pour ce dispenser saissisant et poursuivant la saisie réelle des fiefs des Ecures et de Villely intimé. Et entre NADAUD opposant à la dite saisie, afin d'annulé, suivant l'acte de greffe. Le 28 juillet 1742, maitre MOSNIER DU GAZON, à eut une requete de Etienne NADAUD et autre Pierre TACQUENET, écuyer, seigneur du Cros, tant en son nom comme héritier pour un quart de Marie TACQUENET comme subroyé par retrait lignard, sentence du 28 avril 1741. Jean FAYOLLE, héritier pour un quart de Marie TACQUENET sa mère, Pierre FAYOLLE, aussi héritier pour un quart de Marie TACQUENET, sa mère et Silvain BROCHANT DE LA CHARMOISE, au nom de père et légitime administrateur de sa fille mineur ,Marie BROCHANT DE LA CHARMOISE , héritière pour un quart de Anne FAYOLLE sa mère, fille de Marie TACQUENET, afin de distraire par acte reçu au greffe de la cour le 12 janvier 1742. Une demande en requette à maitre MOSNIER DU GAZON, poursuivant de la dite saisie des fiefs des Ecures et de Villely de Etienne NADAUD. En qualité de poursuivant et aux risques périls et fortune, tant de Etienne NADAUD, partie saisie, que dudit TACQUENET du Cros, intimé, des seigneurs FAYOLLE, de BROCHANT DE LA CHARMOISE et entre Jeanne DUPEYROUX, veuve de Pierre TACQUENET, tutrice de leurs enfants mineurs héritiers de leur père, ayant repris l'instance par acte reçue au greffe le 30 décembre 1743.
 Jeanne DUPEYROUX, les FAYOLLES et BROCHANT DE LA CHARMOISE, ont adressé une requete le 3 aout 1743, faisant déchargés, condamné le dit NADAUD, à une amande de 12 livres.
 A l'appel enregistré par MOSNIER DU GAZON, en qualité de poursuivant, à la demande portée par requete du 16 juillet 1743, à la condamnation annoncée par la sentence, au source de Jeanne DUPEYROUX, veuve Pierre TACQUENET, faisant droit sur l'opposition, afin de distraire en son nom comme héritier de un quart et part Silvain BROCHANT DE LA CHARMOISE, au nom de sa fille mineur, héritière de Anne FAYOLLE, sa mère, pour un quart. A la demande de Jeanne DUPEYROUX et de BROCHANT, la saisie réelle de distraction sera faite , en qualité de chacun un quart, la totalité du fief de Villely et dépendance.  Quant à la portion prétendu constitué le fief de Villely, la cour ordonne que les fonds et revenu des dites portions sera distraite, vendu et restitué, à commencé la jouissance du premier bail judiciaire saisie à chacun des FAYOLLE et BROCHANT DE LA CHARMOISE, sur le pied, 25 livres payant par an pour chacun leurs quart et Anne DUPEYROUX, 15 livres seulement par an pour son quart.
 Quant à Etienne NADAUD, les certifications des fiefs des Ecures et de Villely, batiments, domaines et héritages sans rente, droit et devoir seigneuriaux honorifiques et autres circonstance. Il sera procédé à la vente en adjudication, les dits biens, en la manière accoutumée, à l'exeption des portions qui en ont été distraite.
 Les parties, hors de cour, condamne MOSNIER DU GAZON, envers les seigneurs FAYOLLE et BROCHANT, entre Anne DUPEYROUX, veuve TACQUENET, ne pourra employer condamner le dit NADAUD, à acquitter MOSNIER DU GAZON.
 Donné en notre dite cour parlement le 5 aout  l'an de grace mille sept cent quarante sept , à notre règne le trente deuxième collationné par la chambre. signé DUFRANC.


 L'enchère faite pour la vente des biens de Etienne NADAUD, soit les fiefs des Ecures et de Villely, le 12 juillet 1748 par maitre MOSNIER DU GAZON, est la somme de 4000 livres, francs denier, à qui appartiendra, en outre à la charge des frais ordinaire de criée. Et de laisser gouverner le fermier Jean AUGORY, l'année en laquelle l'adjudication sera faite conformément au règlement.
 Le 17 décembre 1748 Pierre MOSNIER DU GAZON, se rendit acquéreur des biens saisie, quant à Etienne NADAUD, il garda l'ensemble de la seigneurie, sans aucun droit seigneuriaux, j'usqu'au 26 juillet 1781 et vendit le tout à Pierre PERONNEAU, conseiller au présidial de Guéret.
  Le 28 janvier 1828, Gabriel PERONNEAU, fils de Pierre le revendit à Anne MOREAU, Etienne GANIVOT, son gendre et Marguerite DURON ,sa fille, tous trois de Villelot.

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  La vie rurale à Villely  (extrait de document des archives de la Creuse)

  le 30 08 1748
 Copie transporté au village de Villely à Jean AUGORY, laboureur, métayer, confondu domaine en sa personne, en vertu du bail et faiore présenté l'ouverture des granges ou sous les récoltes de l'année en préférence. En effet à procurer un partage des gerbes de blé pour la portion qui lui revient à Mr VANNET Nicolas bourgeois. A savoir la moitié pour AUGORY en la qualité de métayer coron, un quart à TACQUENET Anne et l'autre portion à maitre VANNET. Ce qui fait 866 gerbes de blé de seigle à AUGORY, 432 pour maitre VANNET et 432 pour dame veuve TACQUENET. Sera prélevé 25 gerbes pour faire la moitié en semence.

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 Extrait de vente du 18 Janvier 1828

 Pardevant maitre Jean Batiste BOIRON, notaire royaux à la résidence de Guéret. Fut présent.
 Gabreil PERONNEAU, propriétaire et avocat demeurant en la ville de Guéret, lequel a présenter, vendu, cédé et transporté sous toute garantie de fait et de droit, le plus ample et la plus exprèsse, exempt de trouble, dettes, hypothèque éviction et autres empèchement quelconques à.
 Anne MOREAU, veuve de Jean DURON, Etienne GANIVOT, propriétaire cultivateur et Marguerite DURON, sa femme, demeurer ensembles au village de Villelot, acquéreur, la MOREAU et son gendre pour chacun cinq douzièmes et Marguerite DURON, pour les deux autres douzièmes.
 Un domaine appelé Villely, composé de batiment, jardin, chenevières, prés, paturaux, bois, taillis, chaumes, terres et droit aux communaux, le dit bien situé aux territoires de Villely, Villelot, Villemome et aux environs, tel que le dit domaine s'étend et poursuit, qu'il a été joui ou du l'ètre par les çi devant fermiers et par Jean ANDRIEUX, dit chateau fermier actuel.
  Sont de plus compris dans la présente vente, une pècherie située au village de Villelot, le capital des bestiaux composer de bète à corne et à laine, les fourrages en foin et paille et ensemble des engrais, ainsi que ces objets se trouvent énoncer au bail à ferme, consenti par monsieur PERONNEAU au dit  ANDRIEUX, devant maitre POLIER et son collègue, notaire à Guéret, le 22 mai 1824 et faire d'autre réserve que celle de toute les parties de bois, taillis appelé Blondeau, faisant partie de la jouissance de Jean ANDRIEUX, du prix de la ferme échue à la noel dernier et du poisson de la pècherie de Villelot, que PERONNEAU fera pècher dans le courant du mois de février prochain.
  Prendre le dit domaine dans l'état ou il se trouvera au premier mars prochain, époque fixée pour l'entrée en jouissance des acquéreurs, d'après le congé donné par ANDRIEUX en date du seize octobre dernier.
  La présente vente est en outre faite moyennant la somme de vingt mile francs, de laquelle il a été à l'instant payé par les acquéreurs, trois mille francs, dont treize cents francs par Marguerite DURON, semblable somme de son mari et quatre cent francs par Anne MOREAU. Quant aux dix sept mille francs restant, Anne MOREAU, Etienne GANIVOT et Marguerite DURON, s'obligent toujours les payés au dit PERONNEAU, en argent du cour actuel.
 Le dit domaine provient de monsieur Pierre PERONNEAU, décédé, père du vendeur en son vivant, conseiller en la cour royalle de Limoges.
  Fait et passé à Guéret en l'étude, l'an mille huit cent vingt huit, le dix huit janvier.

  Somme reçu le 4 janvier 1829 : 7720 francs
                           le 4 janvier 1830 : 3600 francs
                           le 4 janvier 1831 : 3800 francs
                           le 4 janvier 1832 : 900 francs
                           le 11 janvier 1833 : 400 francs
                           le 6 janvier 1834 : 2695,20 francs.
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   Extrait d'acte de la division du chateau 29 mars 1833

  Aujourd'hui vingt neuf mars mille huit cent trente trois, pardevant maitre Antoine THOMAS, notaire royal à la résidence de Guéret, chef lieu du département de la Creuse et en présence de témoin, çi après nommé, tous soussigné présent.
  Anne MOREAU, veuve de Jean DURON, demeurant au village de Villely, commune de Glénic d'une part et Etienne GANIVOT, gendre de la dite MOREAU, propriétaire cultivateur demeurant au village de Villely d'autre part; lequel après un exposé de tout accordé, ont procédé au partage, le tout comme il va etre expliqué.
  Etienne GANIVOT se maria à Marguerite DURON, fille de Jean DURON et de la MOREAU, par le contrat du neuf février mille huit cent vingt trois. Le futur se retira dans la maison en compagnie de sa futur et en parenté de celle çi. Il se constitua les biens et droits qui lui était échu par le décès de Jeanne GRAVERON, sa mère. La futur du consentement et autorisée de ses parents, donna pouvoir à GANIVOT de vendre ses biens immeubles, de traiter et transiger sur tout ses droits, d'en toucher et recevoir le montant à la charge du réemploi en acquisition d'autres immeubles. Etienne GANIVOT avec sa femme et belle mère, ont aliéné par divers contrat en 1828, les biens leurs appartenant, située au village de Villelot. Il se sont décidé ensuite, à faire une acquisition bien plus importante d'un domaine à Villely, à savoir la MOREAU et GANIVOT pour chacun cinq douzième et la DURON pour les deux autres douzième le 18 janvier 1828.
  Marguerite DURON est décédée le 18 septembre 1831, laissant son mari et Martin GANIVOT de leur union, à peine agé de deux ans, auquel son père a été confirmé pour tuteur. Afin d'assurer les droits de toute partie, éviter toute confusion de meuble et effet mobilier d'Anne MOREAU et de l'enfant mineur GANIVOT.
  Martin GANIVOT, fils unique mineur, à son tour est décédé le 23 janvier 1833. Anne MOREAU son aieule maternelle et Etienne GANIVOT , son père, lui ont succédé par égalité aux termes de l'article 746 du code civil, il résulte dès lors, qu'il ont droit pour chacun une moitié aux immeubles leurs appartenant en commun dans le domaine de Villely et auxenvirons. Il en ont fait éffectuer le partage par des experts de leurs choix.
  Premier lot
  Il se compose d'une maison ou habitent les parties, consistant dans un bas au rez de chaussée, un grenier, et petit galetas au dessus, couverte de tuile, avec airage et courtillage devant et derrière, suivant l'alignement attenant à la portion de chenevière, convertie en pacage, à la chambre qui sera portée en second lot, aux courtillage du batiment de ce mème lot et à la terre qui y sera comprise. Moitié environ de la grange, du coté du bas et l'étable en son entier du coté de la maison, avec le courtillage devant et derrière. Moitié des terrains (trop long à énuméré)
  Second lot
  Une chambre composé d'une cave, d'un bas au rez de chaussée, seulement garnie de solive pour le plancher et de quelques mauvaise planche, avec courtillage devant et derrière. Moitié d'une grange du coté du haut, avec une étable et une bergerie, le tout sous le meme batiment couverte de paille, avec courtillage devant et derrière. Une masure et emplacement ainsi que les courtillages qui en dépendent, joignant la rue publique et la bergerie et moitié des terrains.
  Il est expliqué que le propriétaire du premier lot, souffrira l'exercice d'un passage à talon et à voiture dans sa portion, pour l'usage du second, il en sera de mème de la part du propriétaire du second lot dans sa portion. Les parties ont l'intention de continuer d'habiter ensemble, j'usqu'a ce qu'il leurs conviennent de se séparer, ce qui pourra avoir lieu quand bon leur semblera.
  Pendant cette co-habitation, Etienne GANIVOT demeurera chargé de tous les meubles et objet mobilier, mais au cas de séparation ou de décès de l'un ou de l'autre, les partages du mobilier aura lieu.
  Pourront les dites parties, maintenant et à l'avenir jouir et disposer respectivement des immeubles et portion d'immeubles compris en leurs lots.
    Enregistré à Guéret le huit avril mille huit cent trente trois.

  La partie de Anne MOREAU, passa au main de Jean RIBIERE quelques année plus tard, quand à Anne MOREAU elle décéda le 25 mars 1836 à Villely.




   Maison n°4

 Divisé en 1833, Etienne GANIVOT  est devenu propriétaire de la maison n°4.  Elle connu plusieurs travaux, une grange sur la gauche,  ainsi qu'un enduit cachant les pierres de taille.
  Marie Antoinette DUFOUR, mère de l'actuelle propriétaire est née à Villely le 2 novembre 1901, fille de Jean et de Noémie Silvaine ROBY. Marie Antoinette a été mariée le 7 janvier 1922 à Albert Jean GROUSSAUD de Guéret, fils de Henri Annet et de Marie GUERIDE. Elle avait une soeur Marguerite Alix DUFOUR née à Villely le 15 octobre 1903, la maison appartenait à sa mère Noémie Silvaine ROBY née le 18 janvier 1874 à Villely, fille de Jean et de Françoise GANIVOT qui s'était mariée le 9 mars 1899 avec Jean DUFOUR de Jouillat, fils de Pierre et de Antoinette Angélique PAROTON. La maison appartenait toujours coté de la mère Françoise GANIVOT qui elle était née le 8 octobre 1836 à Villely, fille de Etienne et de Silvaine CHEVALIER mariée à Jean ROBY de Savennes le 1 décembre 1868, fils de Jacques et de Léonarde PASQUET.
 

Descendants de Martin GANIVOT

Jusqu'à la 5e génération.

Martin GANIVOT, né le 9 janvier 1782, Ajain, CREUSE, décédé le 9 novembre 1823, Glénic, Mauques, CREUSE (à l'âge de 41 ans).
Marié le 27 août 1798, Ajain, CREUSE, avec
Jeanne GRAVERON, née en 1779, décédée le 21 août 1808, Ajain, CREUSE (à l'âge de 29 ans), dont

  • Etienne GANIVOT, né le 7 avril 1802, Ajain, Grosmont, CREUSE, décédé le 10 août 1877, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 75 ans), Cultivateur.
    Marié, Glénic, CREUSE, avec
    Marguerite DURON, née le 23 mars 1804, Glénic, Villelot, CREUSE, décédée le 29 septembre 1831, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 27 ans), dont
    • Antoine GANIVOT, né en 1825, décédé le 29 avril 1829, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 4 ans).
    • Martin GANIVOT, né le 5 septembre 1829, Glénic, Villely, CREUSE, décédé le 24 janvier 1833, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 3 ans).
    Marié le 15 janvier 1833, Glénic, CREUSE, avec Silvaine CHEVALIER, née en 1809, décédée le 27 février 1878, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 69 ans), dont
    • Jeanne GANIVOT, née le 2 mai 1834, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
      Mariée le 2 janvier 1855, Glénic, CREUSE, avec
      Jean PRUCHON, né, Anzème, CREUSE.
    • Françoise GANIVOT, née le 8 octobre 1836, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
      Mariée le 24 avril 1862, Glénic, CREUSE, avec
      Jean Cheri GUITTARD, né, St Vaury, CREUSE, dont
    • Antoine GANIVOT, né le 27 mai 1839, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
      Marié le 12 décembre 1871, Glénic, CREUSE, avec
      Marie SUDRON, née, St Fiel, CREUSE.
    • Jeanne GANIVOT, née le 23 janvier 1842, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
    • Françoise GANIVOT, née le 11 décembre 1844, Glénic, Villely, CREUSE, décédée le 24 septembre 1898, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 53 ans).
      Mariée le 1er décembre 1868, Glénic, CREUSE, avec
      Jean ROBY, né en 1841, Savennes, CREUSE, décédé le 18 août 1909, Glénic, Villely, CREUSE (à l'âge de 68 ans), dont
      • Jacques ROBY, né le 10 novembre 1869, Glénic, Villely, CREUSE, décédé.
      • Silvaine Noémi ROBY, née le 18 janvier 1874, Glénic, Villely, CREUSE, décédée.
        Mariée le 9 mars 1899, Glénic, CREUSE, avec
        Jean DUFOUR, né le 4 janvier 1875, Jouillat, CREUSE, décédé, dont

Total: 14 personnes (conjoints non compris). 

    Maison n° 5

  La maison n° 5, est celle à droite du porche. Un réhaussement et un agrandissement ont été réalisés vers 1850. Elle appartenait à la seigneurie des TACQUENET et des FAYOLLE par une alliance. Le porche a été construit en 1851 par un RIBIERE, séparant l'ancien chateau, des granges ont été réhaussée et agrandie vers la meme période, la ferme était encore actif en 1970 exploitée par la famille RIBIERE.
 D' anciens sarcophages servaient d'abreuvoirs pour les bêtes, un blason sans inscription est encore visible sur un linteau de porte de grange, ainsi que des moulures sur certaine pierre de jambage de grange, qui devaient appartenir à l'ancien chateau.
 Vendu en 2001 à Monsieur C..., le batiment est en cours de rénovation.

      

 
 

Descendants de Pierre RIBIERE

Jusqu'à la 7e génération.

Pierre RIBIERE.
Marié avec
Jeanne BENOIST, dont

  • Pierre RIBIERE.
    Marié le 1er juillet 1726, Roches, Creuse, avec
    Jacquette GOUMY, dont
    • Jean RIBIERE, né, Roches, CREUSE.
      Marié le 1er février 1774, Glénic, CREUSE, avec
      Catherine PRUCHON, née, Villemome, Glénic, CREUSE, dont
      • Silvain RIBIERE, né en 1778, décédé le 6 juin 1781, Villemome, Glénic, CREUSE (à l'âge de 3 ans).
      • Jean RIBIERE, né le 28 juillet 1781, Villemome, Glénic, CREUSE, décédé le 1er janvier 1784, Villemome, Glénic, CREUSE (à l'âge de 2 ans).
      • Antoine RIBIERE, né le 11 juin 1784, Villemome, Glénic, CREUSE, décédé.
      • Jeanne RIBIERE, née le 7 janvier 1787, Villemome, Glénic, CREUSE, décédée.
      • Marguerite RIBIERE, née le 5 février 1790, Villemome, Glénic, CREUSE, décédée.
      • Antoine RIBIERE, né le 17 février 1792, Villemome, Glénic, CREUSE, décédé le 3 décembre 1871, Villely, Glénic, CREUSE (à l'âge de 79 ans), agriculteur.
        Marié le 3 mars 1818, Glénic, CREUSE, avec
        Marguerite MOREAU, née le 2 novembre 1796, Villelot, Glénic, CREUSE, décédée le 2 mars 1870, Villely, Glénic, CREUSE (à l'âge de 73 ans), dont
        • Jean RIBIERE, né le 20 mai 1819, Villelot, Glénic, CREUSE, décédé le 28 mars 1904, Villely, Glénic, CREUSE (à l'âge de 84 ans).
          Marié le 15 février 1841, Glénic, CREUSE, avec
          Magdelaine MALY, née le 8 septembre 1820, Roches, CREUSE, décédée le 16 janvier 1866, Villely, Glénic, CREUSE (à l'âge de 45 ans), dont
          • Antoine RIBIERE, né le 3 mars 1842, Villelot, Glénic, CREUSE, décédé.
            Marié, Glénic, CREUSE, avec
            Amélie GUYONNET, dont
          • Denis RIBIERE, né le 22 mars 1844, Villelot, Glénic, CREUSE, décédé le 11 décembre 1930, Villely, Glénic, CREUSE (à l'âge de 86 ans), agriculteur.
            Marié le 16 avril 1872, Glénic, CREUSE, avec
            Marie BONNICHON, née, Glénic, CREUSE, décédée le 23 novembre 1905, Villely, Glénic, CREUSE, dont
            • (dit Adrien) RIBIERE, né le 9 avril 1873, Villemome, Glénic, CREUSE, décédé.
              Marié, Glénic, CREUSE, avec
              Luçie BORD, décédée en 1956, Glénic, CREUSE, dont
              • Marie Antoinette Emilie RIBIERE, née le 11 juillet 1907, Glénic, Creuse, décédée le 22 avril 2003, Guéret, CREUSE (à l'âge de 95 ans), agricultrice, célibataire, demeurant à Villely.
              • mort né RIBIERE, né le 16 septembre 1912, Villely, Glénic, CREUSE, décédé le 16 septembre 1912, Villely, Glénic, CREUSE.
            • Julie Léontine RIBIERE, née le 9 novembre 1874, Villemome, Glénic, CREUSE, décédée.
              Mariée le 20 août 1900, Glénic, CREUSE, avec
              Jean Alexis Xavier LACOSTE, né le 27 avril 1864, Linard, CREUSE, décédé, dont
            • mort né RIBIERE, né le 24 février 1888, Villely, Glénic, CREUSE, décédé le 24 février 1888, Villely, Glénic, CREUSE.
        • Antoine RIBIERE, né le 23 janvier 1821, Villelot, Glénic, CREUSE, décédé le 20 octobre 1898, Villelot, Glénic, CREUSE (à l'âge de 77 ans).
          Marié le 6 mars 1843, Glénic, CREUSE, avec
          Jeanne GROSVALET, née le 7 juillet 1818, Villelot, Glénic, CREUSE, décédée, dont
          • Antoine RIBIERE, né le 27 décembre 1843, Villelot, Glénic, CREUSE, décédé.
            Marié le 14 février 1870, Glénic, CREUSE, avec
            Marie BOURLIAUD, née le 14 novembre 1852, le pont, Glénic, CREUSE, décédée, dont
          • Marie RIBIERE, née le 23 septembre 1846, Villelot, Glénic, CREUSE, décédée.
          • Marie RIBIERE, née le 12 mars 1853, Villelot, Glénic, CREUSE, décédée.
          • Marie RIBIERE, née le 1er avril 1856, Villelot, Glénic, CREUSE, décédée.
      • Silvaine RIBIERE, née le 28 juillet 1795, Villemome, Glénic, CREUSE, décédée.
    • Silvain RIBIERE, né, Roches, CREUSE.
      Marié le 1er février 1774, Glénic, CREUSE, avec
      Antoinette COUDERCHON, née, Villemome, CREUSE.

Total: 29 personnes (conjoints non compris).



                                                                                                     Les terres de Villely

   Une matrice cadastrale a été faite à Glénic en 1821 sur un plan de 1812. Sur la population de Villely à cette époque, trois propriétaires ce partagais les terres. Il y avait Pierre PERONNEAU, Baron, conseiller à la gouvernance de Limoges, demeurant à Guéret, fils de Gabriel PERONNEAU, qui à acquit le domaine de Villely en  1781, appelé chateau. Ce domaine était exploité par le métayer Jean ANDRIEUX et constitué de pré, pature, terre, taillis, jardin, une maison, étable et une mazure.
  Il y avait aussi Antoine et Jean DELAGE, père et fils, propriétaire cultivateur, Antoine, époux de Jeanne PRUCHON et fils de François et de Jeanne THOMAS. La propriétée était constitué de bruyère, chenevière, terre, pré, pature, chataigne, taillis, jardin, petite cour, une pècherie, une maison et une mazure.
  Et Marguerite THEVENET, propriétaire cultivatrice, épouse de Jean MAUDEUX, avec son fils Antoine MAUDEUX. La propriétée etait constitué de pré, terre, pature, bruyère, chenevière, taillis, jardin, une maison et son étable et une mazure.


     
               cadastre 1821

       En rouge propriété de Pierre PERONNEAU
       En bleu propriété de antoine et jean DELAGE
       En vert propriété de Marguerite THEVENET et son fils Antoine MAUDEUX
       En blanc propriété communaux

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